Entretien avec Alioune DIALLO
ENTRETIEN AVEC Alioune DIALLO, president de Diapos d'Afrique
"Le coté culturel nous permet de s’ouvrir aux autres dans le but de promouvoir la culture africaine et de créer l’échange culturel avec les gens d’ici et le coté humanitaire nous permet de prêter main forte à ceux qui sont dans le besoin"
Alioune DIALLO
Diapo d'Afrique : Que pouvez vous nous dire sur la genèse de votre association Diapos d'Afrique?
A.D: Diapos c’est le fruit d’un groupe d’amis qui sont installés dans la région depuis plusieurs années et qui ont senti le besoin d’une part d’apporter leur contribution au rayonnement culturel dans notre région et d’autre part aider sans assister les associations qui développent des microprojets dans les pays en voie de développement.
Diapo d'Afrique : La vocation de Diapos d'Afrique est à la fois culturelle et humanitaire, pourquoi ce mélange?
A.D: A mon sens la culture n’a pas de frontière. Le coté culturel nous permet de s’ouvrir aux autres dans le but de promouvoir la culture africaine et de créer l’échange culturel avec les gens d’ici, le coté humanitaire nous permet de prêter main forte à ceux qui sont dans le besoin.
Diapo d'Afrique : Quelles sont les sources de financement de votre association ?
A.D: Ce sont essentiellement les cotisations des adhérents et les recettes de nos différentes manifestations. Et comme vous le savez tous, une association ne peut pas fonctionner qu’avec les cotisations des adhérents c’est pour cela que nous tenons à organiser différentes manifestations culturelles dans le but de récolter des fonds pour apporter de l’aide aux populations les plus vulnérables.
Diapo d'Afrique : Diapos n'a pas encore soufflé sa deuxième bougie mais commence à faire partie des associations qui comptent à Valenciennes! Comment voyez-vous l'association dans une dizaine d'année?
A.D: Acquérir une notoriété incontestable dans la région, être parmi les plus grandes associations du nord dans ses projets réalisés, sensibiliser les dirigeants des pays africains du soutien des associations auprès de la population.
Diapo d'Afrique : Comment on adhère à votre association? Est-ce qu'il faut être sénégalais ou africain pour en faire partie ?
A.D: Il ne faut pas nécessairement être sénégalais ou africain pour faire partie de notre association. Etant dans un pays démocratique et laïc, l’association est ouverte à toutes personnes qui partagent nos convictions.
Diapo d'Afrique : Cette année vous soutenez financièrement une association au Sénégal : l'ASSEDEME, pouvez vous nous en dire un peu plus?
A.D: ASSEDEME est un centre qui reçoit des enfants déficients mentaux et qui a été crée en 1989 par des parents d’enfant trisomique et il se trouve ses enfants grandissent et l’idée du centre est de les insérer dans le monde professionnel en créant des activités tel que la coiffure, poterie, menuiserie et aujourd’hui notre action se porte sur l’un des ateliers.
Diapo d'Afrique : Aujourd'hui, ce serait un euphémisme de dire que la situation en Afrique est catastrophique du point de vue économique, est ce que vous pensez que des initiatives comme la votre peut contribuer à améliorer la situation ou ne constituera qu'une goutte d'eau dans l'océan?
A.D: On ne peut pas ignorer aujourd’hui la situation économique en Afrique qui reste très préoccupante. Cependant il est à noter que nos dirigeants africains n’ont pas réussi à régler la situation depuis l’indépendance. Nous notre but est de sensibiliser les hommes et les femmes qui ont pris l’initiative de s’en sortir donc je crois fermement que nos initiatives peuvent aider à améliorer la situation.
Diapo d'Afrique : Comment comptez vous vous y prendre pour développer l'inter culturalité dans le Nord qui est votre rayon d'action?
A.D: En proposant à l’ensemble des associations culturelles du Valenciennois des rencontres de discussion et éventuellement organiser tous les ans une manifestation commune (culture du monde)